Tapis rouge

Publié le par playmobil74

Etriqué par mon costard

Et trempé de ton regard

Acier brûlant mais froid

La peur un certain émoi

 

Dans l’ocre et crasse nuit

Qui gravement s’enfuit

Qui lourdement m’ennuie

Au jour qui creuse ma vie

 

Tu feras tanguer au matin

La proue de mes chagrins

Sirène abimée perverse

Telle Esther en Perse

 

Et prise aux filets maudits

De lèvres connues amies

Mon âme devenue riff

En silence tranche au canif

 

Les jours poivre et gris

Inutile et pâle survie

Ton cœur un peu froid

Me fend si peu d’effroi

 

Sur ce tapis mais encore

Et ce rouge en ton corps

Rendu blanc silencieux

Merveilleux

Publié dans série noire

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